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Luc Ferry (suites) : l'incroyable hypocrisie du Canard Enchaîné

  Je prends connaissance ce matin, mercredi 8 juin 2011, de l'article du Canard Enchaîné publié dans ses éditions d'aujourd'hui consacré à Luc Ferry. Le philosophe enseignant à l'université Paris VII est accusé de "sécher" les cours. Ne cherchant en aucun cas à jeter le discrédit sur la véracité de cette information, il m'appartient néanmoins de saisir cette occasion pour apporter un témoignage personnel vécu à propos de cet hebdomadaire spécialisé dans les règlements de compte franco-français. Ayant depuis longtemps acquis la conviction que ce journal est fabriqué depuis le début des années 1970 avec le concours des services de police, j'ai été malheureusement amené à porter plainte contre lui auprès des Prud'hommes en tant qu'ancien collaborateur jamais rémunéré. le procès aura lieu le 21 juin à Paris. Mes reproches ne sont pas uniquement d'ordre  salarial. Ils sont éminemment politiques comme le montre la lecture des documents ci-après. J'ajoute que cet hebdomadaire qui fut aux ordres d'un clan mittérandien a poussé le bouchon si loin, au point de défendre l'indéfendable ancien ministre de l'intérieur marocain Driss Basri, homme fort du régime d'Hassan II.

Message personnel de relance adressé au Canard Enchainé et resté sans réponse :

Message de relance.pdf

Requête auprès des Prud'hommes déposée par l'avocat Yves Petit du Barreau du Mans :

Lettre aux Prud\'hommes.pdf

Leur ami Driss Basri (CQFD)

Le Canard, Hassan II, Mitterand et nous (Canard à poil)

 


L'acharnement se poursuit contre le malheureux (courageux ?) Luc Ferry 

Le 13/06/11


J'ai consulté les archives du CALPOM, notre organisation de l'époque et à aucun moment je ne trouve le nom Luc Ferry figuré sur la liste des notabilités françaises ayant plus ou moins mangé à la table du roi Hassan II en violant les principes républicains.  La liste est pourtant longue : chefs d'état, ministres, industriels, journalistes ... et je passe.

Mais là où le bât blesse est que le Canard Enchaîné que je considérais comme un journal honorable avait censuré un article que je lui avais envoyé au sujet de la responsabilité directe de l'ancien ministre de l'intérieur marocain Driss Basri  dans l'organisation d'une opération de tourisme sexuel délocalisée (de Casablanca vers un palace parisien). C'était dans les années 1990. A ce propos (et quel propos !) un petit rappel des faits : dans les années 1970 et 1980, sous l'égide de ce ministre de l'intérieur marocain (il tutoyait Chirac et était devenu un ami du Canard et d'autres médias français) une gigantesque opération de tourisme sexuel avait été organisée à Casablanca pour attirer des touristes principalement proche-orientaux grassement pourvus de pétro-dollards (pour en savoir plus, cliquez ici). Cela avait provoqué l'indignation d'une grande majorité de Marocains : raisonablement, la sécurité de ces "touristes" ne pouvait  plus être assurée au Maroc. C'est alors que des dizaines de jeunes femmes (prostituées de luxe) furent déplacées dans un grand hôtel du sud-ouest de Paris où elles avaient rendez vous avec leurs clients levantins. A cette époque aucun média français n'avait voulu s'intéresser à cette affaire. Plus tard dans les années 2000 après la mort d'Hassan II, le Canard Enchaîné et le journal Le Monde gratifièrent Driss Basri de compliments et exprimèrent leur compassion réelle après son limogeage par Mohamed VI . Les dessous de ce spectaculaire revirement journalistique sont expliqués par mes soins dans un article publié par le mensuel GQFD. 

Je publierai prochainement des documents précis sur cette affaire .